Saint-Priest les fougères, Parc Naturel Régional Périgord-Limousin

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mercredi 23 juillet 2014

L'avenir du château de Bione à Jumilhac, le communiqué de D. Langevin

Amère déception citoyenne à Jumilhac le grand.

Depuis plus d’un an nous avions élaboré un projet de réhabilitation du domaine de bione pour faire un centre d’accueil, entre autre, pour les nécessiteux, les personnes isolées de notre région…
Ce projet avait reçu l’approbation des conseils municipaux voisins, des communautés de communes de Payzac et de Jumilhac, de Mme la sous préfète, de Mme la député et du conseiller général ainsi que les directeurs des maisons de retraite sans oublier l’appui chaleureux du directeur de l’hôpital de St Yrieix. Ce projet répondait à un besoin de la population qui nous a fortement encouragés.

Ce projet qui semblait une évidence pour tout un chacun s’est vu refoulé le 17 avril dernier lors d’une assemblée composée des différents responsables administratifs.
1800 m² de bâtiments, certes à rénover, sur 4 hectares de parc ne peuvent évidemment pas être laissés à l’abandon ou bradés au privé. Mon père Jean LANGEVIN, conseiller général dans les années 60, avait su convaincre et sauver l’endroit. Mais même s’il y a une empreinte sentimentale évidente comme le soulignait notre conseiller général, je me suis investi dans ce travail parce qu’il me semblait fou d’abandonner un tel domaine tout en sachant, comme ancien médecin, l’utilité de cette structure pour les patients très demandeurs mais aussi pour la création d’emplois nécessaire à la survie de la commune.

Pourtant il nous a été dit, lors de cette fameuse réunion, Que le quota pour ce genre de structure était atteint pour le nord-Dordogne,
Qu’il n’y avait plus de « sous »… Austérité oblige !
Qu’enfin c’était aux instances administratives de suggérer telle ou telle initiative… Autrement dit les besoins de la population intéressée n’est pas une priorité et que celle-ci doit se contenter de ce qui lui est accordé ! Nous voilà revenu sous l’ancien régime !

Sans pourtant nous décourager nous devons continuer à chercher le moyen de sauvegarder ce domaine qui, en fait, nous appartient.

Pour la commission « Avenir de Bione »

D LANGEVIN