mardi 15 juin 2010
Les mines d'or du Limousin
"Après la guerre de 1914, les gisements du Limousin reconnus dès 1905 sont exploités à Chéni, Nouzilléras, Beaune, La Fagassière, Champvert et La Petite-Faye (Creuse).
A partir de 1935, la production diminue progressivement jusqu’en 1955, date à laquelle seule la mine de Salsigne reste en activité. La faiblesse des cours de l’or et l’épuisement de certains gisements provoquent la fermeture des autres mines.
En 1975, la hausse soudaine des cours de l’or relance la prospection minière sur les gisements aurifères.
En 198o, la Société « Le Bourneix » entreprend l’exploitation du gisement de CrosGallet près de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne). En 1988, cette société rachetée par COGEMA, devient la Société des Mines du Bourneix qui intensifie la prospection et l’exploitation des gisements de la région, produisant plus de 2 000 kg d’or en 1992.
En 1988, le « chapeau de fer » de l’amas sulfuré de Rouez-en-Champagne (Sarthe) est mis en exploitation.Ce petit gisement limité en volume produira en cinq ans près de 2 300 kg d’or et 7 000 kg d’argent.
En 1991, les cours de l’or s’effondrent provoquant l’arrêt de la mine de Salsigne. Après rachat par une compagnie australienne et construction d’une nouvelle usine de traitement, l’exploitation reprendra en décembre 1992.
Après être descendus en-dessous de 6o 000 F le kg, les cours de l’or se redressent en 1993 pour atteindre les 8o 000 F puis se stabiliser aux alentours de 7o 000 F le kg.
Malgré cette embellie, les réserves économiquement exploitables s’épuisent et la Société des Mines du Bourneix cesse toute activité en octobre 2001, tandis que la mine de Salsigne fermera dans le courant de l’année 2004 mettant un terme à 1oo ans d’exploitation minière de l’or en France." Par Pierre-Christian GUILLARD, tiré de Guide Pratique du Chercheur d’or en France
source : http://www.loretlargent.info/or/histoire-de-lexploitation-des-mines-dor-en-france/2685/
Des précision sur les Mines de Bourneix
"
- Les mines du Bourneix et de Lauriéras, situées à la limite de la Haute Vienne et de la Dordogne, ont été exploitées de 1982 à 2001 par la Société des mines du Bourneix, filiale du groupe Cogema. Les gisements sont constitués de filons siliceux avec ou sans sulfures (mispickel, pyrite et galène). L'or est finement disséminé dans le mispickel ou libre. La teneur moyenne des mines souterraines était de 12 à 16 g/t, celle des mines à ciel ouvert de 6 à 9 g/t. L'exploitation comprenait 2 mines souterraines (jusqu'à - 300 m) et une mine à ciel ouvert. L'unité de concentration, située sur le site du Bourneix, se composait d'un atelier de broyage et d'un atelier de flottation (temps de flottation 30 min).
La pulpe, contenant 40 % de matière solide, à un pH de 10,5 obtenu par ajout de chaux, était cyanurée dans 6 cuves agitées pendant 48 h. Le complexe aurocyanure était ensuite fixé sur du charbon actif dans 10 cuves. Chaque cuve contenait 150 kg de charbon qu'un tamis empêche d'aller dans la cuve suivante. Le charbon de la cuve de tête recevant les jus aurifères après attaque au cyanure, contenait environ 55 kg d'or par tonne de charbon. Cette cuve était vidangée et tamisée après 12 ou 24 h de marche. Le charbon chargé en or et argent constituait le produit marchand qui était livré aux affineurs. En 1996, la production a été de 2 057 kg d'or, 118 kg d'argent, contenus dans 156 904 t de minerai (14,15 g d'or/t). La production de concentrés a été de 4 665 t (455 g d'or/t).
On estime que, jusqu'en 1997, la production limousine a été d'une quarantaine de tonnes : quelques tonnes à l'époque gallo-romaine, 10 t de 1920 à 1944 et 22 t depuis 1982."
http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/metaux/au/texau.htm
La pollution "résiduelle" :
"Les anciennes mines d’or limousines rejettent d’importantes quantité d’arsenic dans les eaux (Châtelet : 6 tonnes/an ; Mines du Cheni : plus d’une tonne/an) ; si AREVA a mis en place un traitement satisfaisant pour les mines du Bourneix, c’est l’Etat, à travers ses établissements publics, qui assure seul les investissements nécessaires au traitement des sites orphelins du Châtelet (ADEME : 2,8 M€) et du Cheni (BRGM : 2 M€) ; cette action forte menée par l’Etat reste inconnue du public ." http://www.limousin.drire.gouv.fr/faits%20marquants/3T2006/pollution%20de%20l%27eau.htm
A partir de 1935, la production diminue progressivement jusqu’en 1955, date à laquelle seule la mine de Salsigne reste en activité. La faiblesse des cours de l’or et l’épuisement de certains gisements provoquent la fermeture des autres mines.
En 1975, la hausse soudaine des cours de l’or relance la prospection minière sur les gisements aurifères.
En 198o, la Société « Le Bourneix » entreprend l’exploitation du gisement de CrosGallet près de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne). En 1988, cette société rachetée par COGEMA, devient la Société des Mines du Bourneix qui intensifie la prospection et l’exploitation des gisements de la région, produisant plus de 2 000 kg d’or en 1992.
En 1988, le « chapeau de fer » de l’amas sulfuré de Rouez-en-Champagne (Sarthe) est mis en exploitation.Ce petit gisement limité en volume produira en cinq ans près de 2 300 kg d’or et 7 000 kg d’argent.
En 1991, les cours de l’or s’effondrent provoquant l’arrêt de la mine de Salsigne. Après rachat par une compagnie australienne et construction d’une nouvelle usine de traitement, l’exploitation reprendra en décembre 1992.
Après être descendus en-dessous de 6o 000 F le kg, les cours de l’or se redressent en 1993 pour atteindre les 8o 000 F puis se stabiliser aux alentours de 7o 000 F le kg.
Malgré cette embellie, les réserves économiquement exploitables s’épuisent et la Société des Mines du Bourneix cesse toute activité en octobre 2001, tandis que la mine de Salsigne fermera dans le courant de l’année 2004 mettant un terme à 1oo ans d’exploitation minière de l’or en France." Par Pierre-Christian GUILLARD, tiré de Guide Pratique du Chercheur d’or en France
source : http://www.loretlargent.info/or/histoire-de-lexploitation-des-mines-dor-en-france/2685/
Des précision sur les Mines de Bourneix
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- Les mines du Bourneix et de Lauriéras, situées à la limite de la Haute Vienne et de la Dordogne, ont été exploitées de 1982 à 2001 par la Société des mines du Bourneix, filiale du groupe Cogema. Les gisements sont constitués de filons siliceux avec ou sans sulfures (mispickel, pyrite et galène). L'or est finement disséminé dans le mispickel ou libre. La teneur moyenne des mines souterraines était de 12 à 16 g/t, celle des mines à ciel ouvert de 6 à 9 g/t. L'exploitation comprenait 2 mines souterraines (jusqu'à - 300 m) et une mine à ciel ouvert. L'unité de concentration, située sur le site du Bourneix, se composait d'un atelier de broyage et d'un atelier de flottation (temps de flottation 30 min).
La pulpe, contenant 40 % de matière solide, à un pH de 10,5 obtenu par ajout de chaux, était cyanurée dans 6 cuves agitées pendant 48 h. Le complexe aurocyanure était ensuite fixé sur du charbon actif dans 10 cuves. Chaque cuve contenait 150 kg de charbon qu'un tamis empêche d'aller dans la cuve suivante. Le charbon de la cuve de tête recevant les jus aurifères après attaque au cyanure, contenait environ 55 kg d'or par tonne de charbon. Cette cuve était vidangée et tamisée après 12 ou 24 h de marche. Le charbon chargé en or et argent constituait le produit marchand qui était livré aux affineurs. En 1996, la production a été de 2 057 kg d'or, 118 kg d'argent, contenus dans 156 904 t de minerai (14,15 g d'or/t). La production de concentrés a été de 4 665 t (455 g d'or/t).
On estime que, jusqu'en 1997, la production limousine a été d'une quarantaine de tonnes : quelques tonnes à l'époque gallo-romaine, 10 t de 1920 à 1944 et 22 t depuis 1982."
http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/metaux/au/texau.htm
La pollution "résiduelle" :
"Les anciennes mines d’or limousines rejettent d’importantes quantité d’arsenic dans les eaux (Châtelet : 6 tonnes/an ; Mines du Cheni : plus d’une tonne/an) ; si AREVA a mis en place un traitement satisfaisant pour les mines du Bourneix, c’est l’Etat, à travers ses établissements publics, qui assure seul les investissements nécessaires au traitement des sites orphelins du Châtelet (ADEME : 2,8 M€) et du Cheni (BRGM : 2 M€) ; cette action forte menée par l’Etat reste inconnue du public ." http://www.limousin.drire.gouv.fr/faits%20marquants/3T2006/pollution%20de%20l%27eau.htm
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